• "Tic Tac Toe, you're fitting into place..."


    Ca faisait longtemps tiens. Mais en même temps, y c'est pas passé grand chose. Ah bah non. La fin des vacances cette année (comme toutes les autres d'ailleurs) fût constitué de sommeil, de glandage, et de courses de dernière minute, en panique SVP. Enfin bon. J'ai quand même réussi à finir un autre livre. ('totion) Et puis, avant de pouvoir réaliser que trois mois de ma vie étaient passés, c'était le rentrée. Le lundi je me lève, 9h30 (pas de grasse mat', grrrr, je déteste mon chien, grrrr). Stressée comme pas possible, je fais mon café, je m'habille, je me défoule en sautant comme une folle partout dans ma chambre au rythme de "Gonna Make You Sweat", je fais le ménage, je range, je fais la vaisselle, je lis, je vais sur l'ordi, je me fais à manger, enfin, long story short (too late!), je m'occupe. Tout en essayant de ne pas penser à ce qui m'attend. Car même si les rentrées rendent tout le monde nerveux (si si je vous jure), moi c'est presque la crise de nerfs. J'aime pas être nouvelle. Voilà. Et cette année, devinez, devinez, je suis nouvelle. C'est donc avec 45 minutes d'avance que je monte dans le bus... J'arrive. Tout le monde est dehors, discutant avec leurs amis, en groupe... Moi je vais vers les listes, je repère mon nom, et en passant je dis bonjour à tous ceux que je connais (et qui ont tous en S, bien-sûr), essayant de paraître aussi détendue que possible. (c'est à dire qu'au lieu d'être rouge, de suer et de rire nerveusement, je ne suis que rouge. Avec un petit rire nerveux). Finalement, quelqu'un prend pitié de moi, Cécilia. Elle me montre où aller, et m'y emène même. Mercimercimercimercimercimercimercimercimercimercimercimercimercimercimercimercimercimerci. Je reste donc là, planté devant ma classe, à côté d'une copine à Anaïs, cherchant à briser la glace non seulement avec elle, mais avec quelques uns des visages les moins hostiles. Ca sonne (alarme incendie ? ah bah non...) et on rentre en classe. L'appel, bien-sûr, et toutes les formalités classiques aux rentrées. Deux heures plus tard c'est la récré, je sors donc et pour passer le temps je fais trois fois le tour du lycée. En chemin, je fais la conversation à Isaline, nouvelle comme moi, et Aude. Je vais en anglais, puis en Histoire des Arts, et enfin, j'ai le drot de rentrer chez moi. 19h10, et je pousse la porte de l'appartement. "Alors comment ça c'est passé ?". Pfff. Je crois que ces quatre heures sont montés tout droit dans mon top ten des pires moments. MAis bon, faut faire avec. C'est moi qui l'a voulu. J'appelle Marie, une demie heure à parler avec elle, et je me sens déjà mieux. Plus tard dans la soirée, Aline m'appellera pour vérifier que j'ai trouvé quelqu'un avec qui manger. Sacré Aline. Le soir je me couche, en me disant que ça ne peut qu'aller mieux. Et j'avais raison. Hier matin j'arrive au lycée, et je retrouve Isaline, Aude, Anne et Daphné. Les cours, mêmes si'ils ne sont pas passionant ( à part peut-être HDA), je passe une bonne journée. Très bonne même. This is going to be fun...


    "... And now the old ways don't seem true."


    Ce matin, comme hier, je descends du bus, et je pars vers St. Pierre pour prendre le tram. J'arrive au niveau de la brasserie, et je cherche un visage familier, celui d'Isaline, qui m'a dit le prendre ua même endroit. Et j'en vois un, visage familier. Sauf que c'est pas celui auquel je m'attendais. Sur le quai, de loin, je crois voir mon mignon. En approchant, je m'aperçois que c'est lui. Mon mignon... Ca faisait longtemps que je ne l'avais pas vu. Je me disais qu'il était sûrement parti dans la direction du soleil couchant, vers des horizons lointains. MAis en fait, non. Il est resté ici. Il va à cet université. Et je souris, parce que. PArce que voilà. Ce n'est plus la même chose. Ce n(est plus le terminale mystérieux, qui partira au bout de la'nnée pour vivre des aventures lointaines. Non. C'est un gars, come les autres, conincé ici, condamné sûrement à travailler de 8h30 à 17h, avec des heures suplémentaires parfois. Condamnée dans quelques années à rentrer le soir, pour voir sa femme, une frigide, anciennement pétasse, qui l'aidera à élever ses 2.5  enfants, dans un pavillon avec terrasse et jardin. Et voilà, parce que. Il n'est plus le terminale capable de me faire rougir lorsque je crois qu'il  a repéré que ça faisait 1 mn que je le regardais. Il n'est plus celui qu'on veut avoir, il n'est plus celui dont on rêves comme boyfriend (argh c'est quoi ce mot). C'est un mec qui, toujours mignon je l'avoue, ne fait plus que gamin, sans expérience de la vie et qui a perdu son attrait. Et voilà, je souris, parce que j'ai grandi, parce que moi je veux partir à cheval dans les dernières lueurs du soleil couchant, et parce que je vaut tellement mieux que ça. C'est un nouveau départ, une rupture définitive avec le passé, avec qui j'étais avant, et avec tout ce qui était important pour moi, avant. Je me sens bien depuis ce matin. Libérée, gaie, pleine de vie, joyeuse, confiante. Nobody knows where they might end up, nobody knows...


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires