• "Terrible calm, terrible joy..."


    Je me sens enfin mieux. Après quatre jours à passer du lit au divan à cause de cette douleur dans ma bouche, a sentir de ce goût de sang et de médicaments qui me hante toujours un peu et à avaler des aspirines comme si c'était des bonbons, je me sens enfin mieux. Je n'en pouvais plus de rester là comme une larve, incapable de bouger, de parler, de rire. Je n'ai rien pu faire, même pas finir ce satané cadeau d'anniversaire qui n'implique ni force physique ni grand intellecte. J'étais misérable, n'appréciant même pas mes films (grave je sais). Mais là c'est bon. J'arrive à parler, à manger (plus que de la soupe au travers d'une paille), et même à rire, un peu. Ce matin je me suis levée, et je me suis habillée. Parti les pyjamas. Et je me suis maquillée aussi. J'avais envie d'être jolie, ne serais-ce qu'un peu. Ensuite on s'est mises à la pâtisserie avec ma mère. On a fait des pains à la banane, des pains à la carotte, un pain irlandais, et un gâteau d'anniversaire. Voilà ce qu'on a fait toute la journée. On a mit la main à la pâte. Et c'était super. J'avais enfin l'impression d'être en automne, d'être Halloween. J'ai regardé autour de moi, j'ai vu toutes ces décorations qui se mélaient aux vielles photos de moi et de mon grand-père, de ma grand-mère en robe d'opéra, et de photos de vacances. Ca m'a donné envie de prendre ces photos en photo, piur laisser une trace de ce mélange, de passé, de présent. J'ai repensé à ces Halloweens passés, un peu comme Scrooge et tous ses Noëls passés. Dreams, I don't believe you're gone, time just as life goes on... Un peu de nostalgie à l'occasion de cette fête de la Mort, qui pour moi a toujours remplie de vie. Allez, bonne nuit à tous, je m'en vais regarder nos traditionnaux films halloweeniens. 


    votre commentaire
  • "If I could fall into the sky, do you think time, would pass us by... ?"


    Eh bah ça faisait longtemps tiens. Un mois et demi que je n'ai pas renouvelé ce blog, et pourtant il s'en est passé des choses. C'est d'ailleurs sûrement pour cela que j'ai délaissé cette pauvre petite chose qu'est mon blog. Par où commencer ? Les films... ? Nan. J'attendrai les sorties prochaines pour reprendre mon devoir d'information des films à voir. Je pense que je vai faire un petit compte rendu des évènements très importants que sont les évènements inimportants de ma petite vie. (ooo, une oxymore....) Le lycée se pasee très bien, et mon impression d'il y a un moi et demi, que tout allait bien se passer se trouve maintenant confirmée. Je me sens à l'aise dans mes baskets ( ce qui n'était pas arrivé depuis très longtemps), et je me sens à ma place. Les cours, je m'y éclate comme une petite folle, surtout l'Histoire des Arts et le théâtre. J'ai soif d'apprendre, j'avale tout ce qu'on me donne (en réfléchissant quand même hein), et je participe ! Eh oui, pour ceux qui me conaissent, mes bulletins étaient remplis de "Très bon trimestre, mais devrait participer plus à l'oral", ou "Bon ensemble, mais doit améliorer sa participation à l'oral." Mais cette année, je n'ai plus cette peur au ventre de lever la main, de dire ce que je pense, ce que je sais est correcte. Je n'ai plus peur de m'affirmer, d'imposer ma façon de penser, mes habits, ma personalité. Je n'ai plus peur de lire les textes avec l'émotion attendue, ni d'écraser une dinde. (Ah oui, une dinde, c'est une seconde, ou en générale, les glousseuses). Je ne sais pas pourquoi, mais toutes les peurs que j'avais, tout ce que je redoutais, a disparu le deuxième jour de cours. C'est comme si le premier jour avait était tellement rempli de gêne, de peur, de nervosité, que j'en ait été vaccinée. Et maintenant, je suis qui j'ai toujours été, mais à l'extérieur, et non plus seulement à l'intérieur. Et maintenant, quand je regarde sur mes années de collége que je trouvais merveilleuses, je me rends compte que ce n'était pas aussi bien que ce que je croyais. Tout n'était pas mauvais, bien sûr, mais ce n'était pas ce que je méritais d'avoir. Je suis contente de les avoir vécu, et de les avoir vécu avec autant de recul, je suis contente d'avoir rencontré tous ces gens, des gens auxquels je tiens énormément, je suis contente d'avoir fait ces expériences.Mais je ne suis plus la même, peut-être grâce à cela, et j'en veux plus. Je mérite tellement mieux que ce auquel j'ai eu le droit. Je méritais tellement mieux que toutes ces moqueries, toutes ces souffrances, et je le savais. Mais je n'ai jamais eu le courage de réclamer mon dû. C'est différent maintenant. Maintenant je sui prête à prendre ce que je veux, ce que je mérite. Les paroles qui introduisent ce paragraphe sont d'une chanson, A Thousand Miles, de Vanessa Carlton, que vous connaissez sûrement.  Je l'ai retrouvée, et cela m'a fait repenser à la première fois que je l'avais entendue. C'était chez ma petite Mama, la première fois que j'allais chez elle, en 6e. Je me rappelle de ce séjour, même aujourd'hui je me souviens, et je me souviens même de quoi nous avons parlé. Et quand je l'ai réécoutée cette chanson, cela m'a fait retourner là-bas. Et c'est à ce moment là que je me suis rendue compte de tout cela. Drôle non ?  


    "What comes is better than what came..."


    Après avoir réalisé tout cela, j'ai eu une envie folle de tout changer. ALors voilà, je vais faire le ménage dans ma vie. Ca a déjà commencé, lors des Journées du Patrimoine, d'une journée à la plage, comme aujourd'hui d'ailleurs, ou lors d'une journée en ville avec ma Mama. Et ça va continuer, car j'ai décidé de fouiller dans tout ce que je possède et de faire le grand ménage de Printemps. Ca sera sûrement pendant les vacances, et pour l'instant, je n'attends que cela. En fait, je n'ai pas vraiment fait le compte rendu, mais c'est pas grave. Amusez-vous à retrouver des évènements sur le montage. ;) En attendant, "Merry Christams to all, and to all a goodnight." (enfin, vous comprenez quoi.)


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires