• "A Knight's Tale..."

    Je reviens de loin. Cela faisait tellement longtemps que j'avais pas écrit ici, que je nétais pas revenu ici. Beaucoup de choses se sont passées, beaucoup de choses ont changées, pas toujours celles que je voulais, mais tant pis. Je suis partie, je suis revenue, la même, en mieux. J'ai exorcisé quelques démons, j'en ai rencontré de nouveaux. Je me suis trouvée, je me suis perdue. J'ai rencontré plein de gens nouveaux, j'en ai retrouvé d'autres que je ne croyais plus revoir. Je me suis amourachée, j'ai dit au revoir à Daniel, j'ai essayé de dire au revoir à d'autres. J'ai sondé mon esprit, j'ai laissé parler ma tête. J'ai découvert de nouveaux horizons, j'ai concretisé des projets, j'en ai abandonné d'autres. J'ai réfléchi, j'ai pensé, j'ai vidé ma tête. J'ai passé de longues nuits à penser à lui, à ceux que j'ai perdu, au chevalier qui s'est perdu. J'ai écouté des morceaux de musique en boucle, j'ai regardé toute la série des Star Wars, je suis restée éveillé à regarder les étoiles au-dessus de mon lit. J'ai regardé vers de nouveaux horizons, je suis partie dans la lumière du soleil couchant. J'ai découvert plein de nouveaux films, j'ai pensé plein de nouveaux films. J'ai laissé faire, je me suis battue. J'ai regardé de loin, j'ai regardé de près, j'ai examiné, j'ai observé. J'ai gagné plein de batailles, j'en ai perdu autant. J'ai décidé de me battre, j'ai eu peur de me lancer. Je me suis fait jolie, je susi restée sans me laver les cheveux trois jours de suite. J'ai été plein d'energie : "Energy ! Energy!", j'ai été molle comme un paresseux. J'ai lu des nouveaux livres, j'en ai retrouvé des vieux. J'ai acheté de nouveaux jeans, j'ai gardé les autres. J'ai fait des promesses, à moi-même, aux autres, j'en ai rompu. J'ai refait des choses que je ne croyais plus devoir refaire, j'y ai pris goût, j'ai voulu essayer autre chose. J'ai fait des cookies, des gâteaux, j'ai expérimenté dans la cuisine, et dans la vie aussi. J'ai eesayé un nouveau maquillage, j'ai remis ma petite robe noire. Je me suis lancée des défis, j'ai eu desidées farfelues, j'ai eu des envies un peu bizarres. J'ai rit, j'ai pleuré, j'ai boudé, j'ai flirté. Et surtout, j'ai rêvé.

    "She sings everywhere she goes, like lalalalalalalalalalala..."

    J'ai essayé d'avancer, j'ai réussi, sur certains points tout du moins. J'ai réussi à franchir le pas, mais il y en a encore tellement avant la ligne d'arrivée, que j'ai peur de continuer. J'ai peur de l'inconnu, mais surtout, j'ai peur de moi-même. J'ai peur de ne pas pouvoir me lancer, de jouer un rôle, mais pas le bon. J'ai peur de rester mais j'ai epur de partir. J'arrive à un moment de ma vie où je m'étais promise de tout prendre en main, mais désormais j'ai peur de rater ma seule chance. You have one chance to show them... Une chance... J'ai de l'espoir, j'ai un rêve, mais cela suffira t-il ?  Et puis, il y a cet autre chose. Je croyais m'en être débararassée, mais je me trompais. Je croyais que j'avais réussie à avancer, à ne plus avoir mal, à ne plus regretter. Mais l'espoir, le coeur qui bat, et tout le tralala est revenu. Je ne suis plus vraiment sûre de moi, ni de mes envies. Et ça, ça me fait vraiment peur.


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  • "I'm trying, trying to tell you all that I can in this sweet and velvet tone..."

    La fin de l'année approche à nouveau. Il y aura des départs, moins que d'habitude je l'espère. Ue nouvelle page se tourne, je le sais, et se tournera dans quelques mois. Je concrétise certains projets que je croyais voués à l'échec comme je disais dans un de mes derniers posts. L'album, le cadre, l'histoire, ça s'est fait. (Ou presque.) j'ai commencé à faire une liste dans ma tête de tout ce que je devais faire cet été. Ranger mes feuilles, réviser, ranger la salle de bains (fait), ranger ma chambre, passer le permis, ranger ma vie. Je me suis promise que cet été serait celui qui changerait tout ce que j'ai envie de changer depuis tellement longtemps. Je ne reviendrais plus sur mes décisions, je me lancerais une fois pour toute, sans retenue. Dans ma passion, dans... Mais. Mais quoi ? J'ai peur. Encore une fois. Malgré les discussions, les résolutions, j'ai peur. Mais je me suis fixée un ultimatum. Avant de partir cet été pour Londres, où Daniel m'indiquera ma voie j'espère, je le ferais. J'écrirais ce petit mot. Enfin, je crois. Je me déplacerais en vélo, j'afficherais mes photos, mes oeuvres dans ma chambre, et non plus les leurs. C'est fini l'enfance à partir de maintenant. Je me découvre enfin, et j'ai envie que les autres le découvrent. Une fois pour toutes.

    "Don't make me think before I speak, don't make me hold my horses..."

    3...4...2...1... C'est parti.


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  • I feel happy in bed,

    I feel complete when I'm doing what I do best,

    I feel in love when I look in your eyes,

    I feel at home, well, I don't quite know where yet.

    >>> The best is yet to come, and I am the Once and Future King.


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  • "Does it matter anyways ?"

    Encore un petit moment depuis ma dernière apparition ici. Trop logtemps peut-être. En allemand un jour, il fallait trouver les avantages d'internet. "Personale psycanalysiche" était ma traduction pour blog. Kikoo. Lol. Mais peut-être est-ce vrai. Ce n'est pas comme si rien ne s'était passé ces derniers temps, au contraire. Il y a eu la fin des TPE, la cloture de ce projet que je croyais voué à l'échec comme tous ceux que j'entreprends depuis un bpût de temps. Il y a eu les sorties avec les vieilles connaissances, la journée en ville avec Aline, pour manger des glaces, se balader et parler. Le soir en ville avec les "meufs", les quatour des quatre infernal. Et puis l'aventure comme on les appelle avec ma mère, un jour de vacances. Et puis, le weekend dernier, une jolie matinée avec le Théâtre et nos nouveaux accessoires, suivi d'une aprem' avec ma fiancée, l'occasion de voir de vieilles têtes, Marion, Thibault, les anglaises, Mr. Bean, le homard. Ce n'est pas l'envie qui me manquait. C'était peut-être le besoin alors. Tant des choses remontent en ce moment. Les souvenirs d'abord, de toutes ces années passées, le collège, cette expérience que j'ai haï, que je hais toujours, et que je regrette. Tant d'insouciance, de souffrance, qu'est-ce qui change maintenant ? Les 20 centimètres en plus ? Les discussions ? Les intérêts ? Un son, le bruit du ventilateur au plafond, une odeur, me font remonter encore plus loin. A l'époque où je jouais à Robin et Marianne dans le parc d'un gymnase transformé en église avec mon grand-père. Une envie de crier insoutenable quand j'y repense. L'envie d'avancer, d'oublier. De vivre, de vaincre. Returns a King. Moi aussi j'veux retourner dans ma ville, montrer qui je suis devenue, en conquérante. Le ferais-je un jour ? Retournerais-je à la maison ? La question que je me suis posée le plus souvent ces huit putain de dernières années. En fin de compte, où est-ce ? Je croyais que c'était où il était, celui qui m'avait traité comme la fille, comme il n'avait pas pu traiter la génération précédente. La fin de l'année approche, les projets fous s'empilent. L'album, l'été, la suite, les suites. Je sais ce que je veux. Je le dit, même si je doute parfois, je sais que c'est vrai. Daphné me l'a fait réaliser je crois. Pourquoi la passion devrait-elle toujours s'effacer au profit de la raison ? Elle ne le devrait pas. On vit dans un monde pourri aujourd'hui. La fin est proche. Croyez-moi pessimiste, mais je n'ai aucune foi en l'avenir lointain où voleraient les voitures. Toute civilisation a eu sa fin, les romains, les babyloniens, les macédoniens, les égyptiens... Pourquoi serions-nous différents ? Parce que nous avons le savoir ? Et alors, à quoi employons-nous notre savoir ? A vaincre la mort, ou à tuer plus de personnes, à se faire plus d'argent, à acquérir plus de pouvoir ? Dans ses poings serrés, il retient la vie qui va s'en aller... Tout le monde sait que nous vivons dans un monde corrompu, où la réalité est cruelle, où même les rêves ont plus de faiblesses que de bonheurs. Pourtant, on ne fait rien. On laisse la Terre pourrir, et l'on pourrit avec elle. What becomes of us ? The World will decide, the World always decides. Mais comme dirait Merteuil, Valmont, Valmont, Merteuil, je m'égare mes chers amis. Au départ, ce poste devait être la reminescence de souvenirs, d'une vie qui s'est achevée, et qui annonce une renaissance encore plus prometteuse.

    "Il ya la finesse, et la finesse."

    Ma question philosophique du moment c'est "peut-on aimer quelqu'un sans la connaître" ? Aude. J'lui ai demandé. Je sais pas, je sais qu'elle ne me pensera pas bête, ni gamine. Avant, je pensais que pour aimer quelqu'un, l'aimer vraiment comme dans les livres, si au moins c'était possible, il fallait la connaître, enfin, connaître son nom tout du moins. (Potin pour Aude là). Sauf que là, j'étais toute déroutée. Comme le jeune Cécile (cf. Boubou). Et là, Aude, toute gentille, me raconte l'histoire de deux personnes qui ne se conaissent pas, mais qui aimerait. Et si c'était pareil ? Et si moi aussi je devais me lancer, en finesse (*) ? Enfin, vous me connaissez. Me lancer devant 1500 personnes, je peux maintenant. Mais comme ça...  There's an attraction here, you have to have realized it. Et si mes instincts avaient raison (comme d'ahb, même si je m'en rends toujours compte après soit dit en passant). Enfin voilà. Encore un poste qui ne sert à rien. Well, goodnight to all, and to all a goodnight. The Little Prince I want to be...


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  • "Come on, come on..."

    Je me sens bizarre en ce moiment. Une envie de regarder tout les films tristes, déroutants, importants qui se trouvent dans ma collection. Une envie de frapper quelque chose, de pleurer, et de rire. Une envie d'évacuer je ne sais quoi, comme s'il y avait un poison en moi que je devais faire sortir à tout prix, sans quoi je... Sans quoi je ne survivrai pas. Je me sens très confuse, comme si j'étais plusieurs personnes à la fois, et comme toutes ces personnes voulaient s'exprimer en même temps. La gentille fille, la méchante, la fourbe, la menteuse, la sensible, la rationelle, la rêveuse, la belle, et la bête. Tous sont là, veulent sortir dans le monde, vivre. Pourtant, j'essaie de les en empêcher, de rester moi-même. Encore des troubles d'identité vous direz. Encore une ado en crise. Mais je ne suis plus une ado. Seventeen. Oui, on pourrait croire le contraire, teen fait toujours partie du mot. Je suis toujours une gamine au fond, c'est vrai, et c'est également vrai que je ne veux pas perdre cette partie de moi-même, c'est la seule chose qui me reste de cette époque d'insouciance que j'ai traversée si vite ; trop vite. Maintenant que j'ai atteint cet âge dont je revais, cet âge entre la fin de la jeunesse, le début de l'âge adulte, où tout est possible, je ne sais plus rien. Je ne suis plus sûre de tout ce dont je m'étais convaincue. Amoureuse ? Non. Rêveuse, un peut trop peut-être. Amoureuse ? Oui. Rêveuse, non.  Et puis je suis fatiguée depuis plusieurs semaines maintenant. Fatiguée à un point... L'autre jour en Anglais, un fou rire avec Aude. A propos d'une histoire de petits beurre. J'étais là à rire, à rire à ne plus en pouvoir. Rire jusqu'à ce que je sente une douleur dans mon ventre, jusqu'à ce que... Merde. Je pleure. Mais pas parce que je ris, parce que là, une envie de pleurer pas possible. Il m'a fallu beaucoup de courage pour me retenir. Tout l monde me croit folle. Et si je l'étais vraiment ? C'est une de mes plus grandes peurs, comme notre MD. De devenir folle, de faire quelque chose... De devenir comme elle, perdue et complètement barrée. Sans issue. J'ai envie de frapper quelque chose, de faire n'importe quoi, de courir, de sauter, de voir, de dire ce que j'ai envie de dire, de faire tout ce dont j'ai envie depuis de nombreuses années déjà. Sans conséquences. Un jour, je l'aurais ma vengeance. Sur eux tous. C'est ce que je me suis promis. Lui, lui, elle, elle, lui, Lui, et Lui. Eux tous. Ils regretteront. Ils en baveront, autant que j'en ai bavé à cause d'eux. Je suis en colère contre tout le monde, et surtout contre moi-même. Pour tout, et pour rien. Je suis confuse en ce moment, triste, heureuse. J'ai l'impression que ma vie défile à cent à l'heure devant mes yeux remplis de larmes, remplis de rêves. Je n'ai plus le temps de rien faire, et pourtant, j'ai le temps de rien faire. Encore une chose qui me met en colère, qui me rend triste. Tant de choses que j'aimerais pouvoir contrôler, tant de pouvoirs que j'aimerai posséder. Revenir en arrière, voir le futur, faire oublier à tout le monde des choses, voler, fuire, ne plus rien ressentir. M'arracher le coeur, le mettre dans un coffre comme Davy Jones. Ne plus hésiter, souffrir, m'apitoyer sur mon sort comme maintenant. Ne pas être comme tout le monde, être spéciale pour quelqu'un d'autre que ceux qui me connaissent. Don't hide...

    "Do you believe that life is holding the clue ? "

    Your smile... Qu'est ce que je veux putain, je ne le sais même plus. Toutes ces décisions que je vais devoir prendre, ça me fatigue déjà. Mais j'ai envie de me battre, de ressentir cette joie à l'approche du beau temps, decvivre comme tout le monde, dans mon monde, spéciale et différente.


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