• "You and I will meet again."

    Dernière journée à ce lycée. Je me lève, je prends ma douche, je fais le café, je m'habille... Tout comme d'habitude. Mais aujourd'hui c'est pas comme d'habitude. Aujourd'hui, c'est le dernier jour de cours pour moi à De Gaulle. Cette année, elle est vite passé. Tellement vite, que j'ai du mal à croire que c'est fini. Pas le lycée, bien sûr, j'suis qu'une petite seconde après tout, mais la vie dans cette classe, pont entre le collège et le lycée. Cette classe dont j'avais peur au début : 34 personnes sur 35 que je ne connais pas. La 35e étant moi. Mais ce malaise pas vite, notamment avec la rencontre de deux filles : Aline et Caroline. Elles seront présentes tout au long de cette année, me cultivant, me faisant rire, me rassurant. Peu après je commence à m'extérioriser, un peu, mais beaucoup pour moi. Je connais tout les prénoms de la classe, j'ai parlé à presque tout le monde, même si c'est n'est qu'un "Salut." ou "Pardon." Les cours passent, le temps aussi. Je réussis à surmonter quelques peurs, quelques obstacles, quelques tristesses. Les tripes se font de plus en plus nombreux, alllant de Deniiiiiis à Ze Mec et Ze Meuf Of Ze World.De nouveaux amis font leur apparition, et se mêment aux anciens. De nouveaux mignons appairaissent, pour remplacer les vieux. Puis le cercle se referme, souvent le midi on est 4, et le mignon n'est plus qu'un, un terminale bien-sûr. Et puis juste quand tout commence à s'affirmer, de ma présence au sein de cette classe que j'aime beaucoup pour sa diversité, jusqu'à des regards en biais de plus en plus fréquents, c'est fini. La fin des cours. Cette dernière journée aura été un bon happy end. Une heure d'SVT à côté de Caroline, derrière David et Lucas, drôles comme toujours. Deux heures de français à faire un peu n'importe quoi avec Caroline et Hélène, et à glisser des regards complices à Aline. Une heure à rien faire, à regarder des magazines au CDI, à discuter avec Fanny et Laura, et même avec la prof de français qui vient nous taper la causette. Et puis c'est l'heure d'aller manger, on je retrouve Aline, Sophie, Clémence et Marie pour la dernière fois. En passant, je profite pour le regarder rire, et rêver encore une fois. On se remémore les premiers déjeuners, peu remplis en conversation, mais sympathiques quand mêmes. Marie part avec Clémence. je reste avec Sophie et Aline, sur les marches, dehors, au soleil. On rigole, on parle, on profite du temps qui reste. Lui et ses copains viennent s'asseoir derrière, je souris, parce que.  La cloche, cette foutue cloche, sonne, et Sophie pars en cours. Nous on reste. D'autres nous rejoinent, et peu à peu, on est toute un bande de la classe, qui d'habitude ne s'assemble pas, mais qui aujourd'hui se regroupe, pour partager des moments ensemble. On parle de tout et de rien, on nous fait la lecture, on rigole. je commence à parler avec Suada, comme on se ressemble à l'intérieur. derrière elle, je le vois, pour la dernière fois je me dis. Il rigole, il sourit, et moi, je suis comme un morceau de caramel qu'on aurait laissé au soleil pendant des heures. Chaque fois que j'en ai l'occasion, je glisse un petit regard, en essayant de ne pas me faire trop remarquer. Mais peut-être qu'il s'en aperçoit, car lui aussi, je vois, lance des regards. Et oui mon pauvre, je suis folle, je commence à avoir des coups de soleil (ça fait quand même deux heures qu'on est là), et toi, tu est très mignon. D'ailleurs en passant, tu as beaucoup changé depuis le début. J'ai l'impression que tu est devenu plus jeune, presque de min âge. Ou peut-être est-ce moi qui ai grandit ? La revoilà cette stupide cloche. Là tout le monde se lève, et on part en Maths. Ca aussi c'est bizarre. D'habitude, les maths le vendredi soir, c'st l'horreur. Ca passe à une lenteur... MAis aujourd'hui, comme le reste, c'est différent. Il est déjà 16h20 quand Aline tombe dans le vice la premère fois, et 16h34 quand ell y retombe. La cloche resonne. C'est fini. Ens ortant je relance un regard en direction de mo mignon, qui porte un tee-shirt noir (qui me fait totalement craquer). Et pour la première fois, je me sens assez forte pour lui adresser aussi un grand sourire. Là c'est fini.

    "I'll see you in another life, when we're both cats."

    Cette année aura était l'occasion de faire beaucoup de choses, et de vivre beaucoup de choses inattendues. Lors des au-revoirs, je me rends compte combien de gens nouveaux j'ai eu l'occasion de rencontrer, et à qel point ils vont me manquer. Je m'y été attachée à cette seconde 5. Je me rends aussi compte, qu'une année, c'est pas assez pour connaître vraiment quelqu'un. Aline par exemple. Je croyais savoir un minimum d'elle. MAis ce soir, lorsqu'on était toutes les deux, là comme des pélerines, à attendre je ne sais quoi, elle me réveille, en m'apprenant quelque chose sur elle de tout à fait inattendu. Puis Nénène nous rejoint, puis Thibault. On parle ensemble une dernière fois, et la cloche sonne. 17h30. Tout le monde qui restait, sort. Et nous aussi, on se lève, comme si c'était de ça qu'on avait besoin. Comme si les autres savaient que j'avais besoin de cette dernière cloche de la journée pour avancer. On se re-dit au revoir. En partant, je le revois, et je le rererererereregarde. Toujours le même qu'il y a une heure, mais quelque part, moi je suis différente. Je prend une grande inspiraion et je monte dans le bus, confiante que maintenant, tout va bien se passer. Il part, de son côté, le dos tourné. Lui qui à d'une manière assez particulière m'a accompagné tout au long de cette année, sans le savoir. Il me tourne le dos maintenant, et pars dans la direction opposée. Le passé derrière moi, part, et moi je vais vers l'avenir. Et là c'est vraiment la fin. Et moi je dis, que c'est une sacrée fin !

    Note : la photo représente trois phase de cette année, mais qui se rapprochent par ces regards lancés en biais.  


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  • "This time, the pleasure's all mine...."

    Des fois, franchement je me demande comment les gens peuvent être aussi aveugles ou full of themselves. Hier justement, on en un peu parlé avec Aline lors de notre sortie en ville (très sympa au fait, et je conseille vivement Marie-Antoinette ). Comment des gens qui ont tout, ne peuvent-ils pas se rendre compte de ce qu'ils ont ? Comment être à ce point aveugle du monde qui les entoure ? On a envie de les frapper et de leur dire "Réveillez-vous !". On a envie de leur faire ouvrir les yeux, de leur faire savoir que tandis qu'eux habitent un château, d'autres meurent de faim. Je ne veux pas dire qu'il faut qu'ils abandonnent tout ce qu'ils ont, seulement qu'ils sachent que tout le monde n'a pas autant de chance qu'eux. Des fois ça peux vraiment rendre dingue, même si la personne est la plus sympathique du monde. Et puis il y a un autre truc qui me rend dingue. Les gens qui se lamentent sur leur paaaauuuuvre sort de petite ado martérisée par la vie. Bon moi j'veux bien , si la personne a de gros problèmes, je sais pas, si un parne test mort, ou si elle est boulimique ou n'importe... Mais cellles qui se plaignent tout le temps à propos de leur pauvre petite vie, ça, ça me tape vraiment sur les nerfs. Je veux dire, il y a d'autres personnes qui ont de plus gros problèmes, parfois même des amies, et ces personnes n'en ont rien à faire. Je sais que c'est parfois dure d'être une ado, mais en même temps, c'est justement ça, on est des ados. Les sentiments, les coups dure, tout ça est multiplié par 10 pour certains, mais franchement, de la à se prendre aussi au sérieux, au point d'en oublier ses amies auand elles ont besoin d'aide. Et tout ça pourquoi ? Parce que ça fait style d'être toujours malheureuse ? D'avoir sans cesse un problème de coeur ? Merde. Moi je dis merde. J'en ai assez d'entendre tout le monde se plaindre de sa petite vie de celibataire ou de je ne sais quoi. J'ai envie de leur dire :  T'as 16 ans putain, wake up and smell the roses, dans deux ans tu vas pouvoir voter, travailler, faire ce que tu veux. Alors grandis. Arrête de te prende autant au sérieux. Je sais, je ne suis pas très sympa là. Mais je commence vraiment en avoir ras-le bol de voir des amies se faire blesser, pour des raisons aussi bêtes.  Je fais tout sortir, enfin pas tout, le reste, ça sera pour une prochaine fois. Se sentiront visées celles qui veulent. But this time, the pleasure's all mine, I've got your number, I know the score...


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  • "A hundred billion castaways looking for a home."

    On est plus de 6 milliards de  personnes sur cette terre. 6 milliards... Et on ne pourra jamais tous les connaître. Des fois je voudrais avoir vécu à une autre époque, pleine d'habits merveilleux et de phrases magnifiques. Où l'honneur et le devoir comptaient plus que tout. Je me dis que j'aurais pu rencontrer telle ou telle personne. Mais après je me rends compte, comment le savoir ? Comment savoir si, en effet je me réveillais à la bonne époque, serais-je à la bonne place ? Avec les bonnes personnes ? Impossible de savoir. Pour moi ce qui est sûr, c'est qu'à notre époque, là maintenant, il y a aussi des choses merveilleuses. Et des gens incroyables. On ne pourra peut-être n'en rencontrer un ou deux, peut-être dix, ou peut-être même aucun. Sur 6 milliards de personnes, 6 milliards sont incroyables. On est tous differents, et même si on est totalement maléfique, on accompli quand même des choses incroyables. Alors pourquoi ce besoin de changer d'époque ? En fait, ce dont j'ai envie c'est d'un monde où tout n'est pas superficiel. Où tout ne tourne pas autour de l'argent, et où je serais plus à l'aise. Parce qu'en fait c'est ça. Je veux me sentir chez moi. Chez moi c'est cette Terre, pour laquelle je me bats farouchement, mais si je n'étais pas à la bonne époque. Il y bien des choses superbes ici, des choses dont j'ai envie, qui ne sont possibles que dans ce monde. Mais je ne me sens pas at home. J'ai l'impression que si je changeais d'époque, je serais là où je devrais être. Où peut-être que cet endroit existe, mais que je ne l'ai pas encore trouvé. On est 6 milliards de personnes sur cette Terre, et on cherche tous à trouver sa place. On cherche tous son home. Consciamment ou inconsciamment.

    "It's a perfect day, nothing standing in my way..."

    En ce moment, il faut que je me répète une phrase au moins dix fois par jour pour ne pas pêter le plombs. Cette phrase c'est "Everything happens for a reason." En fait, ces derniers temps, rien ne se passe comme je le voudrais. Et à chaque fois que quelque chose se passe mal, je dois me répéter cette phrase pour essayer d'y mettre de l'ordre. Exemple : je ne trouve pas la solution d'un truc. Je me dis ma phrase. What is that reason though ? Eh bien, et si j'avais trouvé ? On serait partis. et si on étaient parties ? Peut-être un accident qui lui aurait coûté la vie. Ety après qu'est-ce que j'aurais fait ? En gros, cette phrase m'aide à trouver une raison à tous les "malheurs de la vie". Ce ne sont que des testes, des étapes, des obstacles à franchir. Pour moi maintenant, c'est la positive attitude. Tout à un sens. Caché, parfois, mais un sens. Je vous promet, ça aide vraiment. Essayez pour voir... Cette phrase elle est magique. Je me sens prête à tout affronter maintenant.

    "I wish you well..."

    Voilà, un autre post un peu longuet, avec plein d'interrogations, que j'avais promis d'arrêter de faire. Mais bon, je peux pas m'en empêcher, car jai envie de partager des trucs comme ça, des impressions, des sentiments.... Et même si aujourd'hui les deux partie n'ont pas un grand rapport entre elles, c'est pas grave. C'est juste des choses qui me passent par la tête, à des moments précis. And thus I have two words left, and they are, the end.


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  • And all night, I had the fear...

    C'est la dernière ligne droite. Hier soir, je me couche, et je me rends compte que demain c'est le dernier jour des vacances. Merde alors. Plus que trois semaines, même pas, et c'est fini. Encore une année sera passée. Et elle sera passée vite celle-là. Peut-être à cause du mois de vacances en plus, mais je ne pense pas. Déjà arrivé au jour de l'an ça m'avait frappé. Tout est passé si vite. D'abord la rentrée au lycée, plus de peur que de mal. Et puis les vacances de la Toussaint avec Halloween et la fête surprise des filles. Novembre je me suis dit. Ca va, on a passé les premiers mois. Ensuite Noël, un Noël que je n'oublierai jamais. Ces vacances là sont passé vite, je pense parce que j'étais comme anésthésiée. Tout défilait devant moi, et je ne pouvait pas appuyer sur la touche pause. Le jour de l'an, déjà en janvier ? Oh c'est pas grave, c'est toujours avant les vacances d'hiver que ça va le plus lentement. En fait non, d'ailleurs je ne me souviens même pas de ce qu'il s'est passé. Encore une rentrée, et on est en mars. 14 jours avnt mon anniv' ? Comment cela a t-il pu se produire ? Mon annviersaire passe lui aussi, sans recevoir de fleurs comme d'hab. Encore un rappel. Et puis il y a eu la soirée avec les cousins, ou j'étais comme l'un d'eux. J'ai l'impression que c'était hier. On passe le deuxième trimestre, et on fait les démarches pour changer de lycée. Soudain, Marie me réveille quand je lui demande "Combien de temps horloge personnelle ?". Elle me répond "Une semaine". Wow. Et retour au début, c'est lundi matin, et demain c'est la reprise des cours.

    Run, run, run, run, run to me.... 

    J'ai l'impression de courir vers mon destin, vers ma vie, non plus de marcher ou de ramper. Plus que deux ans avant la fin du lycée. Et après ? Trois ans d'université j'espère, à Londres peut-être. Il sera temps déjà de jeter le chapeau de graduation en l'air. Et après ça ? Est-ce que j'aurais la vie dont je rêves ? Est-ce que je serais en vie ? Est-ce que nous serons en vie ? Tant de questions, que tout le monde se pose, je suis sûre. Cette année m'a montrée à quel point le temps passe vite. Si cette année a pu défiler comme ça, qu'en sera t-il des autres ? Je sais qu'un jour je vais me réveiller, peut-être à 18 ou 25 ans, et je vais me dire : merde j'suis déjà là ? J'ai presque peur d'arriver à "l'âge adulte". Et en même temps j'ai hâte. J'ai presque peur de trop rêver, pour ne pas obtenir après ce que je veux. Ou d'obtenir enfin ce que je veux, mais que ça passe trop vite sans que je puisse en profiter. Je pense que c'est ça que j'essaye de dire, parce qu'on ne le dira jamais assez : Il faut profiter de la vie, profiter du temps qui nous est imparti, sans poser trop de questions, comme je suis en train de faire lol.

    Oh, I do believe.

    J'aime croire que nous faisons notre propre destin, que nous traçons nous-mêmes les routes qu'on a envie de suivre. Voilà le mot de la fin. Désolé, c'est le 2e post un peu long, avec des questions peut-être un peu trop calssiques, mais qui me hantent en ce moment, comme chacun à un moment de sa vie. Alors je les écris, je les fait sortir. Et ça me permet en même temps de réfléchir, de résoudre quelques-uns des problèmes qui me sont posées


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  • Actually, I do know how to play.

    Comment cela se peut-il ? J'suis qu'une gamine ? Je ne devrais pas savoir tout cela. Ca fait plusieurs jours que j'écoute les mêmes chansons en boucle, et ce sont ces paroles qui me frappent le plus. Tout à l'heure je lisais un post de Mama, et elle disait avoir grandi trop vite. Et moi alors ? Elle disait avoir souffert en silence pendant des années. Et moi alors ? Je n'essaye pas de tout faire revenir à moi, c'est pas mon genre. Mais c'est vrai. J'ai grandi, sans même m'en rendre compte. Je sais quand c'était. C'était lors de ces 6 minutes de voiture, tout les matins, plus de quatre ans de suite. Des conversations qu'un parent ne devrait en aucun cas avoir avec son enfant de 6 ans et plus. Parce que ça vous change une personne. Moi je l'écoutais, naïvement. Maintenant je me rends compte que si je suis aussi mature (eh oui, on me le dit souvent), et que si je connais les règles du jeu, c'est de sa faute. Est-ce que je lui en veut ? Non. En fait, je lui en suis reconnaissante. Elle m'a donnée une façon de regarder le monde, une façon de voir les choses qui se passent, qui est très different de ceux d'une ado normale. J'ai vu des choses, je sais des choses, j'ai vécu des choses, qui personne de mon âge devrait avoir vu, vecu ou savoir. Parfois j'ai l'impression que mon enfance n'était qu'un film, projeté devant moi, sans que je ne puisse rien changer au scénario. Le truc bizarre : j'ai envie de grandir encore plus, d'appuyer sur la touche Fast Foward, pour arriver après les études. Mais en même temps je sais qu'arrivé là, je vais sûrement vouloir retourner en enfance. Quelle ironie. Je connais les règle d'un jeu, et j'ai envie d'y jouer.

    But at the beauty pageant, she will always take the prize...

    Un autre truc, y aura toujours quelqu'un de plus beau. Ca je le sais. Mais en ce moment j'ai envie d'être belle, un point, c'est tout. J'ai une grande envie de perdre du poids (beaucoup de poids), de changer de look, de changer de vie. De grandir. Tiens il revient ce mot. Eh bien oui, parce que c'est ça. J'ai envie de me débarasser de mes tee-shirts de gamine, de mes jeans trop courts, de mes cheveux mal coupés, de mes boutons d'ado (j'y suis presque), de mes habitudes, de mes attitudes, de mon entourage, de tout. J'aimerais pourvoir jeter tout, et tout refaire. J'ai envie de me préparer pour la Vie. D'être la reine du bal, d'être une pour qui on se retourne dans la rue. I want to become who I was born to be. Je veux affirmer mon talent, et moi-même. J'ai envie de faire ce que j'aime, sans complexe. Parce que même si j'adore être quelqu'un d'autre, j'ai toujours peur de froisser l'opinion des gens. De ne pas leur montrer ce qu'ils veulent. Jusqu'à ce jour, je n'ai jamais été moi-même. Je jouais (et je joue) toujours un rôle. Et même si jouer un rôle c'est ce que je veux faire jusqu'à la fin, je ne veux pas le faire dans la vraie vie. Là c'est les vacances. Le moment ideal pour commencer cette transformation. J'en ai envie de le faire ce grand ménage de Printemps, de me couper les cheveux, de prendre confiance. Je ne veux plus être ce qu'on a l'habitude que je soit. Ni la folle de service, ni la grosse conne de la classe, ni la sans-coeur, ni la timide qui se fond au mur. Je veux être qui je suis vraiment. Je ne veux plus avoir peur, pas pour ça en tout cas. La je me rends compte que j'ai sûrement battu Mama pour le poste le plus long. Mais m'en fout, je continue. je veux que ça sorte. J'en ai marre, qu'on me prenne poru quelqu'un que je ne suis pas. Moi aussi j'ai souffert en silence, j'ai pleuré la nuit. J'ai souffert de voir ces sourires. Je ne suis pas toujours celle qui rigole, qui fait le débile. It's my defence mécanism. On m'a fait mal, je me suis fait mal. J'ai mal, toujours. Mais j'essaye de ne pas le montrer, car mes problèmes y sont pour moi, je ne vais pas gâcher la bonne humeur de tout le monde sous prétexte que je suis triste. Certes, j'ai passé de très durs moments. Je suis tombée, beaucoup de fois. But why do we fall ? So that we may learn to pick ourselves up. Et je me suis relevée. Avec des cicatrices. Mais vivante. Et c'est tou ce que je veux faire maintenant. Vivre. Mourir, ça sera pour plus tard.

    This is your chance, ready ?

    Bientôt, il sera l'heure pour moi de partir. De vivre ma vie. Là-bas j'espère. Et ma chance, je la créérais. Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour réaliser mes rèves. le soir je me ddemande si un jour j'y arriverais, à vivre dans leur monde, à jouer dans la cour des grands. Je me demande si je les rencontrerais, tout ceux qui m'ont soutenu, qui m'ont aidé, qui m'ont tendu la main qui m'a aidé à me relever, et qui l'ignorent. Je me demande si je pourrais jouer avec eux, être respectée, pour celle que je suis. Je veux cette vie, et je l'aurais. Je m'en suis fait la promesse il y a longtemps. A chaque fois que je me pose des questions, je regarde ce papier, dessiné il y a des années, et je me rends compte que ça fait depuis toujours que j'attends cette chance. Et à chaque fois que je regarde un film, je me dis, c'est ça ce que je veux. Etre là, à faire pleurer ou rire tout le monde, à les donner un peu de bonheur. Je veux être celle qui fait rêver, voyager. Etre parmis les étoiles. Je le veux. De tout mon coeur. Et je l'aurais. Je monterais les marches, et je me promenerais sur le tapis. Je dirais des phrases mémorables, et je me batterais à l'épée. As you wish. Et bien, oui je le souhaites.

    The end has come.

    La fin de l'Ancien Temps est venu. L'heure est venu de changer. Et aussi de finir ce post interminable. Je dirais juste encore un truc, "Ce tu veux, tu peux." 


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